Tendances du marché de Traitement des semences en France Industrie
Nécessité de stabiliser le rendement
Une population croissante associée à une diminution de la superficie des terres arables crée le besoin dune productivité accrue. Selon la Banque mondiale, en 2016, les terres agricoles en France représentaient 52,4 % et sont en constante diminution. Les producteurs agricoles devront donc devenir plus efficaces et plus productifs pour produire suffisamment de nourriture pour une population croissante. Diverses techniques de traitement des semences, telles que l'enrobage, la granulation, le traitement phytosanitaire et l'inoculation microbienne, sont utilisées pour surmonter les changements climatiques et l'incidence des ravageurs afin de ne pas affecter le rendement. Selon la FAO, en 2017 le rendement du blé était de 72 538 hg/ha en France mais il a connu une baisse en 2018 où la production était de 68 427 hg/ha. En 2016, le rendement était encore faible pour atteindre 52 896 hg par ha. Cela indique la fluctuation du niveau de rendement selon les années en France. Ainsi, afin de stabiliser ce niveau de rendement variable, un traitement des semences peut être effectué, stimulant ainsi le marché du traitement des semences
Les traitements biologiques des semences constituent le segment à la croissance la plus rapide
Le marché bio français devient de plus en plus accessible aux consommateurs, ce qui entraîne une consommation accrue. Selon le gouvernement français, en 2018, près de 5 % de la consommation alimentaire des ménages français est constituée de produits biologiques et le marché a augmenté de 15 % pour atteindre 10,65 milliards de dollars. Le secteur biologique connaît la plus forte croissance du pays en raison de la préférence croissante des consommateurs pour les produits biologiques et du soutien du gouvernement. Par exemple, 5 000 exploitations supplémentaires ont été certifiées bio en 2018. Au total, 41 600 exploitations sont engagées en agriculture biologique dans toute la France, soit près de 9,5 % de l'ensemble des exploitations. La superficie agricole biologique utilisée était de 2 millions d'hectares en 2018, ce qui représente une augmentation de 17 % des terres cultivées de manière biologique par rapport à 2017. La pratique croissante de l'agriculture biologique a incité les principaux acteurs à investir dans le développement de nouveaux produits de traitement des semences non chimiques. Par exemple, en 2018, BASF France Agro a lancé Integral® Pro, le premier traitement de semences de biocontrôle pour le colza. Integral® Pro est un biofongicide composé de Bacillus amyloliquefaciens souche MBI 600 qui protège les graines contre les champignons pathogènes du sol